Estuve en el barrio "La Cruz" hace unos dias. Alli pasamos el dia a distribuir regalos de Navidad a casi 400 niños y niñas de familias desplazadas por el conflicto armado.
Que bendicion fue de ver las caras de estos niños despues de recibir su regalo, que alegria y gozo para todos. La fundacion "Palabra, pan y Pez" existe desde el año 2004 y se dedica a 3 cosas.
1. Enseñar la Palabra de Dios para alimentar las almas (Palabra)
2. Distribuir recursos de alimentos y vestidos para las necesidades fisicas de las personas (Pan)
3. Ayudar a estas familias a mejorar su situacion personal y material(Pez).
Gracias a todos los padrinos y madrinas de estos niños y niñas que han podido disfrutar de una Navidad con alegria y gozo en sus pequeños corazones.
Fundaciones como esta (Palabra, Pan y Pez), hay muchos en la zona. Ellos hacen lo posible y Dios el imposible. El ejemplo de PPP es que ellos empezaron en 2004 sin nada y hoy ya tienen una sede. Es cierto que todo es por hacer porque esta sede esta en construccion todavia y se necesitara mucha ayuda para ser efectiva al maximo para estas familias desplazadas.
Contamos con gente como ustedes para mejorar la situacion material (alimentos, ropa), espiritual (la Palabra) y mental (la educacion, el pez) para toda esta gente que merecen mas que vivir en casas de fortunas que muchas veces las lluvias abundantes de estos ultimos tiempos amenazan de destruir.
Les deseo a todos una Feliz Navidad 2011 y un Prospero Año Nuevo 2012.
Hasta pronto!
Olivier
Cuenta OLIVIER Henri UDRIOT
Calle Sicilia 236, 6, 1
Barcelona, España
"la Caixa" 
2100 3085 24 21 01173350 (IBAN: ES63 2100 3085 2421 0117 3350)
Vamos a hablar de la situacion de los niños y niñas de familias desplazados de Antioquia, Colombia y que podemos hacer al respecto. Let's talk about the situation of children of displaced families in Antioquia, Colombia and what we can do about it. Parlons un peu de la situation des enfants de familles déplacées de la région de Medellin, Colombie et ce que nous pouvons faire à ce sujet.
THE INTERNATIONAL MISSION AGENCY
THE INTERNATIONAL MISSION AGENCY
WELCOME
Welcome to this site dear reader.
I want to introduce you to my work, interests and dreams for a better world!
Certainly you have thought about it before: "How can I contribute to the world in which I am living today?"
Well, the answer can be complex and varied depending on each one, however I would like to share with you my perspectives and this is the reason why this blog exists.
Again, I want to congratulate you for coming here, to read, learn and share with me.
Thank you!
Bienvenue sur ce site cher lecteur.
J'aimerais vous présenter mon travail, mes préoccupations et mon rêve d'un monde meilleur!
Certainement vous y avez déjà pensé: "Comment puis-je contribuer au monde dans lequel je vis aujourd?hui?"
Bien, la réponse peut être compliquée et peut différer selon la vision de chacun, cependant j'aimerais partager avec vous ma perspective et ce blog existe pour cela.
Encore une fois, j'aimerais vous féliciter d'être entré ici, de lire, d'apprendre et de partager avec moi.
Merci!
Bienvenido querido lector,
Quiero presentaros mi trabajo, mis preocupaciones y mi sueño para un mundo mejor. Es cierto que ustedes ya ha pensado en eso: "Como puedo yo contribuir en el mundo donde yo vivo hoy?" Bueno, la respuesta puede ser complicada y variar depende de cada uno. Sin embargo me gustaria compartir con ustedes y este blog existe por eso.
Felicitaciones por estar aqui, leer, aprender y compartir conmigo.
Gracias!
I want to introduce you to my work, interests and dreams for a better world!
Certainly you have thought about it before: "How can I contribute to the world in which I am living today?"
Well, the answer can be complex and varied depending on each one, however I would like to share with you my perspectives and this is the reason why this blog exists.
Again, I want to congratulate you for coming here, to read, learn and share with me.
Thank you!
Bienvenue sur ce site cher lecteur.
J'aimerais vous présenter mon travail, mes préoccupations et mon rêve d'un monde meilleur!
Certainement vous y avez déjà pensé: "Comment puis-je contribuer au monde dans lequel je vis aujourd?hui?"
Bien, la réponse peut être compliquée et peut différer selon la vision de chacun, cependant j'aimerais partager avec vous ma perspective et ce blog existe pour cela.
Encore une fois, j'aimerais vous féliciter d'être entré ici, de lire, d'apprendre et de partager avec moi.
Merci!
Bienvenido querido lector,
Quiero presentaros mi trabajo, mis preocupaciones y mi sueño para un mundo mejor. Es cierto que ustedes ya ha pensado en eso: "Como puedo yo contribuir en el mundo donde yo vivo hoy?" Bueno, la respuesta puede ser complicada y variar depende de cada uno. Sin embargo me gustaria compartir con ustedes y este blog existe por eso.
Felicitaciones por estar aqui, leer, aprender y compartir conmigo.
Gracias!
lunes, 26 de diciembre de 2011
sábado, 24 de diciembre de 2011
Le missionnaire et la culture environnante
Le missionnaire est celui qui doit à la fois, s'adapter à ceux qu'il veut évangéliser et vivre de telle manière que ceux-ci soient influencés au point de changer pour le meilleur, c'est-à-dire qu'ils adoptent une culture véritablement chrétienne. Ici en Colombie, je me heurte à une culture très "colombienne", c'est-à-dire que les colombiens, tout en étant très sympathiques et ouverts, ont en fin de compte beaucoup de peine à changer leurs coutumes et manières de faire les choses. Je vous donne un exemple: la plupart du temps lorsque j'ai RV avec un suisse ou un européen, celui-ci sera là au RV et à l'heure, même sur internet à des kms de distances. S'il ne peut pas venir, il avertit par un coup de téléphone ou un mail. Il n'en est pas ainsi avec les colombiens. J'ai pu constater une différence marquée entre ce qu'ils disent et ce qu'ils font. En espagnol/colombiano cela s'appelle être "incumplido". En francais cela s'appelle ne pas tenir parole ou manquer à ses engagemnts ou à sa parole. Je suis en ce moment en train d'attendre une personne avec qui j'ai (j'avais) RV à 11 heures, car il est déja 1130h. Bien que je sois maintenant adapté à la culture colombienne, je me sens parfois comme à l'écart pour des raisons telle que celle-ci. Il y a aussi la manière de s'alimenter. En ce qui me concerne je préfère les légumes, ou salade, et le poisson au régime poulet-riz ou viande-frites si prisés par les colombiens. Il y a aussi le type de musique écouté ici qui reste limité aux rythmes latins, avec les exceptions de radios culturelles et/ou catholiques qui émettent des programmes  intéressants avec une musique variée. On peut traverser la ville et n'entendre que de la salza tropical ou du regeton (type de reggae colombien très populaire parmi les jeunes). A part cela, j'ai commencé un cours de religion pour une Association d'églises qui a besoin de former ses pasteurs, car l'Etat va bientot exiger d'eux qu'ils aient une formation de base en théologie, car beaucoup d'entre eux n'ont pas cette formation. Je suis donc enchanté de pouvoir mettre à profit mes connaissances en théologie acquises à l'Ecole de Thélogie de Londres.
Comme je n'ai pas toujours le soutien économique nécessaire comme missionnaire, depuis mon retour du Costa Rica à fin septembre, j'ai envoyé mon CV à une douzaine d'Universités de la ville ainsi qu'à quelques institutions qui pourraient avoir besoin de mes services comme professeur de langues ou de théologie ou les deux, ou encore comme traducteur. J'attends maintenant le résultat et vous remercie d'avance pour toutes vos prières. Il y a déjà des signes d'intérêt de la part de quelques unes de ces entités académiques, mais il faut que cela se concrétise assez vite. J'ai été béni par le Seigneur cette année et comme Paul dit dans Philippiens 4: 18-19, "J'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance; j'ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable.
Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ".
Je peux dire que je suis content, car Dieu a été très fidèle avec moi tant en approvisionnement matériel que spirituel. Le Seigneur est réellement bon et fidèle. Il est le Bon Berger selon que Jean l'explique si bien dans son Evangile au chap.10.
Je pense aussi à une grande nécessité pour la Colombie: il faudrait plus de missionnaires, d'éducateurs(trices) et d'enseignants, car c'est réelement un pays de mission et le besoin d'éduquer ou de rééduquer se fait cruellement sentir quand on regarde les statistiques de la violence parmi les jeunes ainsi que le niveau de pauvreté en général. Je n'ai pas tous les chiffres à disposition mais ils sont élevés. Je fais donc cet appel à tous ceux et celles qui se sentiraient appelés à venir ne serait-ce que quelque temps pour observer et se rendre compte de la situation. Il s'agirait dans un premier temps, d'entrer en contact avec des gens d'une autre culture (hispanique) et de faire connaissance. Ensuite, un programme d'échange culturel pourrait s'organiser autour du thème de l'éducation, de l'évangélisation, ou tout autre activité culturelle et/ou artistique. Je vous laisse le soin d'y penser et de prier à ce sujet. Peut-être connsaissez-vous déjà quelqu'un dand votre entourage pour un tel programmme.
Le 1er de ce mois j'ai déménagé loin du centre ville de Medellin, bien embouteillé et pollué, vers un lieu autrement plus calme et sain en pleine nature, mais toujours proche de la ville. C'est une banlieue qui s'appelle Envigado. De plus le Seigneur m'a béni en m'ouvrant les portes d'un Institut de la ville (Jorge Robledo) où je pourrai enseigner, à partir de fin janvier 2012, l'anglais à des jeunes de 16-17 ans autrement plus cultivés que ceux à qui j'ai enseigné cette année dans une banlieue de bas niveau social. En parlant avec la Vice-Principal, celle-ci en a parler au Recteur qui m'a proposé des cours de conversation avec les meilleurs élements de l'Institut à raison de 3h par jour, ce qui va couvrir mes besoins de bases. Cela me donnera plus de temps pour donner d'autres cours de langues privés et de théologie dans d'autres entités académiques ainsi que de m'occuper du ministère dans l'église et les fondations en faveur des plus défavorisés de la société. J'étais d'ailleurs hier avec l'une d'entre elle qui s'appelle "Parole, Pain et Poisson", fondation à base chrétienne évangélique. Nous avons distribuer des cadeaux de Noel à près de 400 enfants dans un quartier habités uniquement par des populations déplacées par le conflit armé qui sévit toujours ici en Colombie. J'ai eu beaucoup de plaisir de parler avec quelques enfants de ce quartier défavorisé avec lesquelles je me suis déjà lié d'amitié, car mon intuition me dit que je vais y retourner pour d'autres activités que le Seigneur a déjà préparées d'avance afin que je les pratique (Eph. 2:10).
Merci pour toutes vos prières et le temps utilisé pour lire ces quelques lignes.
Joyeux Noel 2011 et Bonne Année 2012.
Que Dieu vous bénisse abondamment vous et votre famille.
Olivier Henri Udriot
Missionnaire
Medellin, Colombie
et de pauvreté (70%). Si quelqu'un parmi vous, chers lecteurs, chères lectrices, possédant une formation professionnelle, se sentait appelé à venir travailler en Colombie, vous voudriez bien prendre contact avec moi et je me ferai un plaisir de vous donner toutes les indications nécessaires concernant cette affaire. Cela pourrait commencer par un simple voyage touristique de quelques semaines, voir quelques mois, pour "voir" et ensuite cela dépenderait de la personne et de Dieu pour un engagement à plus long terme.
Comme je n'ai pas toujours le soutien économique nécessaire comme missionnaire, depuis mon retour du Costa Rica à fin septembre, j'ai envoyé mon CV à une douzaine d'Universités de la ville ainsi qu'à quelques institutions qui pourraient avoir besoin de mes services comme professeur de langues ou de théologie ou les deux, ou encore comme traducteur. J'attends maintenant le résultat et vous remercie d'avance pour toutes vos prières. Il y a déjà des signes d'intérêt de la part de quelques unes de ces entités académiques, mais il faut que cela se concrétise assez vite. J'ai été béni par le Seigneur cette année et comme Paul dit dans Philippiens 4: 18-19, "J'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance; j'ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable.
Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ".
Je peux dire que je suis content, car Dieu a été très fidèle avec moi tant en approvisionnement matériel que spirituel. Le Seigneur est réellement bon et fidèle. Il est le Bon Berger selon que Jean l'explique si bien dans son Evangile au chap.10.
Je pense aussi à une grande nécessité pour la Colombie: il faudrait plus de missionnaires, d'éducateurs(trices) et d'enseignants, car c'est réelement un pays de mission et le besoin d'éduquer ou de rééduquer se fait cruellement sentir quand on regarde les statistiques de la violence parmi les jeunes ainsi que le niveau de pauvreté en général. Je n'ai pas tous les chiffres à disposition mais ils sont élevés. Je fais donc cet appel à tous ceux et celles qui se sentiraient appelés à venir ne serait-ce que quelque temps pour observer et se rendre compte de la situation. Il s'agirait dans un premier temps, d'entrer en contact avec des gens d'une autre culture (hispanique) et de faire connaissance. Ensuite, un programme d'échange culturel pourrait s'organiser autour du thème de l'éducation, de l'évangélisation, ou tout autre activité culturelle et/ou artistique. Je vous laisse le soin d'y penser et de prier à ce sujet. Peut-être connsaissez-vous déjà quelqu'un dand votre entourage pour un tel programmme.
Le 1er de ce mois j'ai déménagé loin du centre ville de Medellin, bien embouteillé et pollué, vers un lieu autrement plus calme et sain en pleine nature, mais toujours proche de la ville. C'est une banlieue qui s'appelle Envigado. De plus le Seigneur m'a béni en m'ouvrant les portes d'un Institut de la ville (Jorge Robledo) où je pourrai enseigner, à partir de fin janvier 2012, l'anglais à des jeunes de 16-17 ans autrement plus cultivés que ceux à qui j'ai enseigné cette année dans une banlieue de bas niveau social. En parlant avec la Vice-Principal, celle-ci en a parler au Recteur qui m'a proposé des cours de conversation avec les meilleurs élements de l'Institut à raison de 3h par jour, ce qui va couvrir mes besoins de bases. Cela me donnera plus de temps pour donner d'autres cours de langues privés et de théologie dans d'autres entités académiques ainsi que de m'occuper du ministère dans l'église et les fondations en faveur des plus défavorisés de la société. J'étais d'ailleurs hier avec l'une d'entre elle qui s'appelle "Parole, Pain et Poisson", fondation à base chrétienne évangélique. Nous avons distribuer des cadeaux de Noel à près de 400 enfants dans un quartier habités uniquement par des populations déplacées par le conflit armé qui sévit toujours ici en Colombie. J'ai eu beaucoup de plaisir de parler avec quelques enfants de ce quartier défavorisé avec lesquelles je me suis déjà lié d'amitié, car mon intuition me dit que je vais y retourner pour d'autres activités que le Seigneur a déjà préparées d'avance afin que je les pratique (Eph. 2:10).
Merci pour toutes vos prières et le temps utilisé pour lire ces quelques lignes.
Joyeux Noel 2011 et Bonne Année 2012.
Que Dieu vous bénisse abondamment vous et votre famille.
Olivier Henri Udriot
Missionnaire
Medellin, Colombie
et de pauvreté (70%). Si quelqu'un parmi vous, chers lecteurs, chères lectrices, possédant une formation professionnelle, se sentait appelé à venir travailler en Colombie, vous voudriez bien prendre contact avec moi et je me ferai un plaisir de vous donner toutes les indications nécessaires concernant cette affaire. Cela pourrait commencer par un simple voyage touristique de quelques semaines, voir quelques mois, pour "voir" et ensuite cela dépenderait de la personne et de Dieu pour un engagement à plus long terme.
lunes, 10 de octubre de 2011
Finalement la carte de séjour
Très chers ami(es), fidèles internautes et autres connaissances,
Je suis allé au Bureau des Etrangers (DAS) ce matin et après seulement une demie heure, je me suis entendu dire: "Revenez dans 6 semaines pour recevoir la carte d'étranger". Cela aura été très vite pour les papiers au bureau des étrangers, mais maintenant je dois attendre jusqu'à fin novembre pour avoir ma carte de séjour étranger en mains propres. Bon ce sera pour mon anniversaire le 28 novembre. Grâce à Dieu!
En attendant j'ai dans mon passeport un sceau provisoire de visa jusqu'à ce qu'ils me donnent ma carte.
Je savais que cela allait arriver, car un cher ami suisse qui habite à Medellin en Colombie depuis de nombreuses années m'avait compté ses expériences avec le DAS. Alors, en fait c'est normal que les choses se soient passées ainsi. Pour le moins je suis dans la phase finale de l'obtention de la carte de séjour et tout le monde me félicite. Vous aussi, chers lecteurs, vous pourriez aussi le faire après tout ce que j'ai enduré pour l'obtenir.
Je veux aussi exprimer toute ma reconnaissance à vous tous qui m'avez soutenus tant dans la prière qu' économiquement. Sans cette aide tant nécessaire, je sais que je n'aurais jamais pu m'établir dans ce pays avec lequel j'ai une affinité toute spéciale de part ma femme colombienne d'origine, mais aussi parce que je peux contribuer beaucoup par ma connaissance et mes expériences à ce pays merveilleux qui a tant besoin d'aide. Que cela vous soit rendu au centuple, très chers amis et amies internautes.
Voilà ce sera tout pour aujourd'hui!
Je vous souhaite à tous une bonne préparation pour les fêtes de fin d'années qui s'approchent à grands pas. Que Dieu vous garde, vous bénisse vous, et tous ceux que vous aimez.
Je suis allé au Bureau des Etrangers (DAS) ce matin et après seulement une demie heure, je me suis entendu dire: "Revenez dans 6 semaines pour recevoir la carte d'étranger". Cela aura été très vite pour les papiers au bureau des étrangers, mais maintenant je dois attendre jusqu'à fin novembre pour avoir ma carte de séjour étranger en mains propres. Bon ce sera pour mon anniversaire le 28 novembre. Grâce à Dieu!
En attendant j'ai dans mon passeport un sceau provisoire de visa jusqu'à ce qu'ils me donnent ma carte.
Je savais que cela allait arriver, car un cher ami suisse qui habite à Medellin en Colombie depuis de nombreuses années m'avait compté ses expériences avec le DAS. Alors, en fait c'est normal que les choses se soient passées ainsi. Pour le moins je suis dans la phase finale de l'obtention de la carte de séjour et tout le monde me félicite. Vous aussi, chers lecteurs, vous pourriez aussi le faire après tout ce que j'ai enduré pour l'obtenir.
Je veux aussi exprimer toute ma reconnaissance à vous tous qui m'avez soutenus tant dans la prière qu' économiquement. Sans cette aide tant nécessaire, je sais que je n'aurais jamais pu m'établir dans ce pays avec lequel j'ai une affinité toute spéciale de part ma femme colombienne d'origine, mais aussi parce que je peux contribuer beaucoup par ma connaissance et mes expériences à ce pays merveilleux qui a tant besoin d'aide. Que cela vous soit rendu au centuple, très chers amis et amies internautes.
Voilà ce sera tout pour aujourd'hui!
Je vous souhaite à tous une bonne préparation pour les fêtes de fin d'années qui s'approchent à grands pas. Que Dieu vous garde, vous bénisse vous, et tous ceux que vous aimez.
domingo, 9 de octubre de 2011
Gracias a Dios saque la visa para 2 años
Queridos amig@s y herman@s,
Después de casi dos meses de trabajo de papel y un ir y venir entre las autoridades colombianas (DAS, Departamento de Administración y Seguridad y DAE, Departamento de Asuntos Exteriores) y yo, por fin puedo anunciar a todos ustedes que mi visa de trabajo fue finalmente aceptada. En primer lugar, había pedido un tipo de visa llamada "Colaborante Internacional ONG (Volontario), pero Bogotá lo rechazó a finales de agosto. Después de varias semanas de reunir toda la documentación necesaria con una empresa especializada en trámites de visado para los extranjeros, yo estaba un poco decepcionado. Apesar, en el fragor del momento, yo estaba irritado. Pero hoy veo la sabiduría de la Providencia en este asunto. La visa de "ONG" es sólo una visa temporal y uno nunca puede solicitar una residencia permanente en Colombia con este tipo de visa, mientras que la visa de trabajo es renovable y puede llevar a una residencia permanente en el país después de cinco años. Ahora que sé que esto sólo puedo agradecer a Dios por su disposición y orientación a través de las autoridades colombianas, apesar de que nadie estaba consciente de todo esto en el tiempo. Con el rechazo de la visa ONG, me enteré de que Bogotá quería que solicitaria una visa de trabajo (por lo cual estoy agradecido hoy en día) y que tenía que salir del país y pedirle que, preferentemente, en Suiza, ya sea en el Consulado de Colombia en Ginebra o en la Embajada de Colombia en Berna. Sin embargo, también podría aplicarse a cualquier Consulado o Embajada de Colombia en el mundo. Que fastidioso, no me esperaba eso. ¿A dónde iré?, me pregunté. Europa un poco lejos sólo para solicitar una visa de la que ya tenga todos los papeles y es sólo una cuestión de "sello de aprobación" para ponerselo en mi pasaporte, ¿dónde puedo ir?
A principios de agosto, amigos de Skype, una pareja pastoral americana de mi epoca en California en los años 80s, se pusieron en contacto conmigo, y me pidieron de ponerme en contacto con ellos. Después de tantos años me pregunte ¿por qué? Ya ves, querido lector, cómo la Providencia puede orquestar las circunstancias que no tenemos idea. Hoy sé por qué, porque aquí es donde fui a pedir mi visa: en el país donde viven mis queridos amigos, que es COSTA RICA. Así que Dios en su omnisciencia y omnipotencia me guió a reunirme con estos queridos amigos de nuevo después de 23 años. Yo era capaz de matar a dos, incluso tres o cuatro aves, con una sola piedra. Me invitaron a permanecer en su hermoso hotel, sin cargo en medio de un magnífico naturales circundantes con piscina y jacuzzi, y así pudo descansar durante 10 días. Después de haber estado seis meses sirviendo a Dios en Colombia, este gesto especial del Señor me ha tocado de una manera muy especial.
Tuve la oportunidad de viajar a un país nuevo, visitar a la gente nueva, conseguir una vacacion tan necesaria y merecida y obtener mi visa, todo al mismo tiempo. ¡Oh profundidad de las riquezas de la sabiduría y la ciencia de Dios! ¡Cuán insondables son sus juicios, y sus caminos que trazan! Romanos 11: 33.
No hace falta decir que me siento muy bien después de todas las pruebas y tribulaciones que pasó por entre el final de agosto y mediados de septiembre.
Para aquellos de ustedes que quieren saber más detalles acerca de mi viaje a Costa Rica y todo, por favor no dude en escribirme. Con mucho gusto se lo respondere. Pude compartir el evangelio y hablar del Reino de Dios que viene con varias personas.
Eso es todo por hoy, espero escribir más pronto para más emocionantes historias de victorias para su deleite.
Que Dios les bendiga a tod@s, querid@s amig@s y herman@s en España y otras partes del mundo donde se encuentren ustedes.
Olivier Henri Udriot
Misionero
Medellin, Colombia
Cuenta OLIVIER Henri UDRIOT
Calle Sicilia 236, 6, 1
Barcelona, España
"la Caixa"
2100 3085 24 21 01173350 (IBAN: ES63 2100 3085 2421 0117 3350)
Después de casi dos meses de trabajo de papel y un ir y venir entre las autoridades colombianas (DAS, Departamento de Administración y Seguridad y DAE, Departamento de Asuntos Exteriores) y yo, por fin puedo anunciar a todos ustedes que mi visa de trabajo fue finalmente aceptada. En primer lugar, había pedido un tipo de visa llamada "Colaborante Internacional ONG (Volontario), pero Bogotá lo rechazó a finales de agosto. Después de varias semanas de reunir toda la documentación necesaria con una empresa especializada en trámites de visado para los extranjeros, yo estaba un poco decepcionado. Apesar, en el fragor del momento, yo estaba irritado. Pero hoy veo la sabiduría de la Providencia en este asunto. La visa de "ONG" es sólo una visa temporal y uno nunca puede solicitar una residencia permanente en Colombia con este tipo de visa, mientras que la visa de trabajo es renovable y puede llevar a una residencia permanente en el país después de cinco años. Ahora que sé que esto sólo puedo agradecer a Dios por su disposición y orientación a través de las autoridades colombianas, apesar de que nadie estaba consciente de todo esto en el tiempo. Con el rechazo de la visa ONG, me enteré de que Bogotá quería que solicitaria una visa de trabajo (por lo cual estoy agradecido hoy en día) y que tenía que salir del país y pedirle que, preferentemente, en Suiza, ya sea en el Consulado de Colombia en Ginebra o en la Embajada de Colombia en Berna. Sin embargo, también podría aplicarse a cualquier Consulado o Embajada de Colombia en el mundo. Que fastidioso, no me esperaba eso. ¿A dónde iré?, me pregunté. Europa un poco lejos sólo para solicitar una visa de la que ya tenga todos los papeles y es sólo una cuestión de "sello de aprobación" para ponerselo en mi pasaporte, ¿dónde puedo ir?
A principios de agosto, amigos de Skype, una pareja pastoral americana de mi epoca en California en los años 80s, se pusieron en contacto conmigo, y me pidieron de ponerme en contacto con ellos. Después de tantos años me pregunte ¿por qué? Ya ves, querido lector, cómo la Providencia puede orquestar las circunstancias que no tenemos idea. Hoy sé por qué, porque aquí es donde fui a pedir mi visa: en el país donde viven mis queridos amigos, que es COSTA RICA. Así que Dios en su omnisciencia y omnipotencia me guió a reunirme con estos queridos amigos de nuevo después de 23 años. Yo era capaz de matar a dos, incluso tres o cuatro aves, con una sola piedra. Me invitaron a permanecer en su hermoso hotel, sin cargo en medio de un magnífico naturales circundantes con piscina y jacuzzi, y así pudo descansar durante 10 días. Después de haber estado seis meses sirviendo a Dios en Colombia, este gesto especial del Señor me ha tocado de una manera muy especial.
Tuve la oportunidad de viajar a un país nuevo, visitar a la gente nueva, conseguir una vacacion tan necesaria y merecida y obtener mi visa, todo al mismo tiempo. ¡Oh profundidad de las riquezas de la sabiduría y la ciencia de Dios! ¡Cuán insondables son sus juicios, y sus caminos que trazan! Romanos 11: 33.
No hace falta decir que me siento muy bien después de todas las pruebas y tribulaciones que pasó por entre el final de agosto y mediados de septiembre.
Para aquellos de ustedes que quieren saber más detalles acerca de mi viaje a Costa Rica y todo, por favor no dude en escribirme. Con mucho gusto se lo respondere. Pude compartir el evangelio y hablar del Reino de Dios que viene con varias personas.
Eso es todo por hoy, espero escribir más pronto para más emocionantes historias de victorias para su deleite.
Que Dios les bendiga a tod@s, querid@s amig@s y herman@s en España y otras partes del mundo donde se encuentren ustedes.
Olivier Henri Udriot
Misionero
Medellin, Colombia
Cuenta OLIVIER Henri UDRIOT
Calle Sicilia 236, 6, 1
Barcelona, España
"la Caixa"
2100 3085 24 21 01173350 (IBAN: ES63 2100 3085 2421 0117 3350)
sábado, 1 de octubre de 2011
VICTORY
Hello cyberfriends,
After almost two months of paper work and a going back and forth between the Colombian authorities (DAS, Dept. de Admin. y Seguridad & DAE, Dept. de Asuntos Exter.) and me, I can finally announce to all of you that my work visa was finally accepted. First I had asked for a type of visa called "Colaborante Internacional ONG (volontario), but Bogota rejected it at the end of August. After weeks of gathering all the necessary documents with a company specialized in visa procedures for foreigners, I was a bit disappointed. Eventhough, on the spur of the moment, I was irritated, I see today the wisdom of Providence in this matter. The visa "ONG" is only a temporal one and can never lead the foreigner to ask for a permanent residence in Colombia, whereas the work visa is renewable and can lead to a permanent residence in the country after five years. Now that I know this I can only thank God for his provision and guidance via the Colombian authorities, eventhough no one was aware of all this at the time. With the rejection of the visa ONG, I learned that Bogota wanted me to apply for a work visa (for which I am grateful today) and that I needed to go out of the country and ask it, preferably in Switzerland at either the Colombian Consulate in Geneva or the Colombian Embassy in Bern. However I could also apply with whatever Colombian Consulate or Embassy in the world. Oh! bummer, I didn't expect that one. Where shall I go? I asked myself. Europe is a bit far just to ask for a visa of which I have already all the papers and is only a question of "seal of approval" to be put in my passport! Where could I go then?
At the beginning of August, on skype, old friends of mine from California contacted me, asking me to get in touch with them. After so many years I was wondering why? You see, dear reader, how Providence can orchestrate circumstances that we have no idea about. Today I know why, because this is where I went to ask for my visa: in the country where my dear friends live, that is COSTA RICA. So God in His omniscience and omnipotence guided me and them to meet again after 23 years. I was able to kill two, even three or four birds, with just one stone. I was invited to stay in their beautiful hotel, free of charge in the midst of a gorgeous natural surrounding with pool and jacuzzi, and thus was able to rest for 10 days. After having been 6 months serving God in Colombia, that special attention from the Lord touched me in a very special way.
I was able to travel to a new country, visit new people, get a great vacacion and get my visa, all at the same time. Oh, the depth of the riches of the wisdom and knowledge of God! How unsearchable his judgments, and his paths beyond tracing out! Romans 11: 33.
Needless to say that I feel great after all the trials and tribulations I went through between the end of August and the middle of September.
For those of you who want to know more details about my trip to Costa Rica and all, please feel free to write to me. I will gladly tell you.
That's it for today, I hope to write more soon for more exciting stories of victories for your delight.
Have a great day all of you, my dear cyberfriends.
Olivier
After almost two months of paper work and a going back and forth between the Colombian authorities (DAS, Dept. de Admin. y Seguridad & DAE, Dept. de Asuntos Exter.) and me, I can finally announce to all of you that my work visa was finally accepted. First I had asked for a type of visa called "Colaborante Internacional ONG (volontario), but Bogota rejected it at the end of August. After weeks of gathering all the necessary documents with a company specialized in visa procedures for foreigners, I was a bit disappointed. Eventhough, on the spur of the moment, I was irritated, I see today the wisdom of Providence in this matter. The visa "ONG" is only a temporal one and can never lead the foreigner to ask for a permanent residence in Colombia, whereas the work visa is renewable and can lead to a permanent residence in the country after five years. Now that I know this I can only thank God for his provision and guidance via the Colombian authorities, eventhough no one was aware of all this at the time. With the rejection of the visa ONG, I learned that Bogota wanted me to apply for a work visa (for which I am grateful today) and that I needed to go out of the country and ask it, preferably in Switzerland at either the Colombian Consulate in Geneva or the Colombian Embassy in Bern. However I could also apply with whatever Colombian Consulate or Embassy in the world. Oh! bummer, I didn't expect that one. Where shall I go? I asked myself. Europe is a bit far just to ask for a visa of which I have already all the papers and is only a question of "seal of approval" to be put in my passport! Where could I go then?
At the beginning of August, on skype, old friends of mine from California contacted me, asking me to get in touch with them. After so many years I was wondering why? You see, dear reader, how Providence can orchestrate circumstances that we have no idea about. Today I know why, because this is where I went to ask for my visa: in the country where my dear friends live, that is COSTA RICA. So God in His omniscience and omnipotence guided me and them to meet again after 23 years. I was able to kill two, even three or four birds, with just one stone. I was invited to stay in their beautiful hotel, free of charge in the midst of a gorgeous natural surrounding with pool and jacuzzi, and thus was able to rest for 10 days. After having been 6 months serving God in Colombia, that special attention from the Lord touched me in a very special way.
I was able to travel to a new country, visit new people, get a great vacacion and get my visa, all at the same time. Oh, the depth of the riches of the wisdom and knowledge of God! How unsearchable his judgments, and his paths beyond tracing out! Romans 11: 33.
Needless to say that I feel great after all the trials and tribulations I went through between the end of August and the middle of September.
For those of you who want to know more details about my trip to Costa Rica and all, please feel free to write to me. I will gladly tell you.
That's it for today, I hope to write more soon for more exciting stories of victories for your delight.
Have a great day all of you, my dear cyberfriends.
Olivier
domingo, 21 de agosto de 2011
Nouveau Visa
Mon visa de touriste expire dans 12 jours (3.09.11). Le processus d'obtention d'un nouveau visa est en cours et je vous demande instamment de bien vouloir prier pour cela. En effet, il faut présenter une série de papiers officialisés par des notaires, la Chambre du Commerce etc. Le coût total est d'env. 300€. Merci d'avance! 
Je continue avec le programme de formation de disciples dans l'église locale de mon choix Rénovation et Réveil pour les Nation qui se situe au centre même de Medellin. Ce qui manque le plus en Colombie c'est une éducation à tous les niveaux. Beaucoup de colombiens/iennes ont une éducation limitée ou pas complétée. De plus la culture est très relaxe et à l'image de la mère patrie, l'Espagne, un jour en vaut un autre, alors pourquoi pas faire les choses demain; pourquoi pas arriver au RV en retard, quand on y vient, et pourquoi se faire du souci? De plus, c'est aussi comme en Afrique, demain n'existe pas vraiment, car il faut survivre aujourd'hui. Beaucoup de colombiens n'ont pas de sécurité sociale et ils doivent travailler pour peu d'argent, le salaire minimum étant d'env. 230€ par mois. Bien sûr, il y a toujours les riches, mais ceux-ci sont la minorité et ils font partie d'un autre monde là où ils vivent, c'est-à-dire dans des quartiers hupés à l'image de ceux de leurs voisins du Nord (EU, CU, Japon etc.). Les riches s'intéressent très peu à la situation qui les entourent car, trop affairés à leurs occupations de riches (business, achats de luxe, voyages etc.). Pourtant ils pourraient faire beaucoup, mais qu'est-ce qui les empêchent? La Colombie est un pays divisé en deux, d'un côté ceux qui ont et de l'autre ceux qui n'ont pas. C'est incroyable cette résignation à une situation autrement intolérable pour un suisse comme moi et de surcroit chrétien. Pour ma part, je continue à collaborer avec la Fondation SACIAR ainsi qu'autour de moi comme je peux en partageant ce que j'ai. Tous les vendredi, les membres de mon église locale préparent une bonne soupe avec légumes et viandes pour les indigents du quartier. La première fois que j'y suis allé, j'ai été choqué de voir le visage de L'INHUMANITE. Des tas de personnes qui sortaient de je ne sais où en pleine soirée, dans les rues noires, sales et vides. Des drogués pour la plupart, des mendiants etc. Ils faisaient la queue pour recevoir une soupe populaire, peut-être le seul repas de la journée pour eux. Il est vrai que beaucoup d'entre-eux sont là, dans les rues pour avoir choisi ce style de vie. Un membre de l'église m'a dit qu'il y avait des ex-avocats et médecins et autres professionnels. Cependant, les enfants dans les autres quartiers populaires qui n'ont pas même pas de quoi déjeûner avant d'aller à l'école, ceux-là n'ont rien demandé. Si nous ne faisons rien aujourd'hui, l'histoire se répètera et les rangs des indigents qui vivent dans les rues de Medellin continueront de croître et cela constitue le vrai problème. En ce qui me concerne, je vais tout faire pour que cela n'arrive pas. Voulez-vous m'aider et ainsi partager votre pain avec ceux qui n'en ont pas? Quelle bénédiction pour vous, cher lecteur!
Je vous inscris ici-bas mes coordonnés bancaires pour que vous puissiez faire un don.
Merci d'avance, à vous qui pouvez donner, au nom de ceux qui, pour le moment, ne peuvent que recevoir.
Je continue avec le programme de formation de disciples dans l'église locale de mon choix Rénovation et Réveil pour les Nation qui se situe au centre même de Medellin. Ce qui manque le plus en Colombie c'est une éducation à tous les niveaux. Beaucoup de colombiens/iennes ont une éducation limitée ou pas complétée. De plus la culture est très relaxe et à l'image de la mère patrie, l'Espagne, un jour en vaut un autre, alors pourquoi pas faire les choses demain; pourquoi pas arriver au RV en retard, quand on y vient, et pourquoi se faire du souci? De plus, c'est aussi comme en Afrique, demain n'existe pas vraiment, car il faut survivre aujourd'hui. Beaucoup de colombiens n'ont pas de sécurité sociale et ils doivent travailler pour peu d'argent, le salaire minimum étant d'env. 230€ par mois. Bien sûr, il y a toujours les riches, mais ceux-ci sont la minorité et ils font partie d'un autre monde là où ils vivent, c'est-à-dire dans des quartiers hupés à l'image de ceux de leurs voisins du Nord (EU, CU, Japon etc.). Les riches s'intéressent très peu à la situation qui les entourent car, trop affairés à leurs occupations de riches (business, achats de luxe, voyages etc.). Pourtant ils pourraient faire beaucoup, mais qu'est-ce qui les empêchent? La Colombie est un pays divisé en deux, d'un côté ceux qui ont et de l'autre ceux qui n'ont pas. C'est incroyable cette résignation à une situation autrement intolérable pour un suisse comme moi et de surcroit chrétien. Pour ma part, je continue à collaborer avec la Fondation SACIAR ainsi qu'autour de moi comme je peux en partageant ce que j'ai. Tous les vendredi, les membres de mon église locale préparent une bonne soupe avec légumes et viandes pour les indigents du quartier. La première fois que j'y suis allé, j'ai été choqué de voir le visage de L'INHUMANITE. Des tas de personnes qui sortaient de je ne sais où en pleine soirée, dans les rues noires, sales et vides. Des drogués pour la plupart, des mendiants etc. Ils faisaient la queue pour recevoir une soupe populaire, peut-être le seul repas de la journée pour eux. Il est vrai que beaucoup d'entre-eux sont là, dans les rues pour avoir choisi ce style de vie. Un membre de l'église m'a dit qu'il y avait des ex-avocats et médecins et autres professionnels. Cependant, les enfants dans les autres quartiers populaires qui n'ont pas même pas de quoi déjeûner avant d'aller à l'école, ceux-là n'ont rien demandé. Si nous ne faisons rien aujourd'hui, l'histoire se répètera et les rangs des indigents qui vivent dans les rues de Medellin continueront de croître et cela constitue le vrai problème. En ce qui me concerne, je vais tout faire pour que cela n'arrive pas. Voulez-vous m'aider et ainsi partager votre pain avec ceux qui n'en ont pas? Quelle bénédiction pour vous, cher lecteur!
Je vous inscris ici-bas mes coordonnés bancaires pour que vous puissiez faire un don.
Merci d'avance, à vous qui pouvez donner, au nom de ceux qui, pour le moment, ne peuvent que recevoir.
lunes, 15 de agosto de 2011
siguo adelante
Hola a tod@s amig@s y herman@s,
Aqui estoy en Medellin, Colombia todavia. Me voy a quedar un año o dos mas, depende de la respuesta de las autoridades colombianas sobre mi caso. Una Fundacion ONG donde empeze a enseñar idiomas y religion me esta ayudando a adquirir un visado de "Colaborante Internacional ONG". Este mes voy a pedir este tipo de visa al DAE (Departemento de Asuntos Exteriores) de Bogota. Confio que van a acceptar los papeles y todos los documentos que voy a someter. Para los que oran por mi, de antemano les agradezco mucho sus oraciones.
Que tal todo? La vida sigue para mi aqui con mas clases de idiomas con la Fundacion. Tambien empeze un discipulado en la iglesia local que se llama "Avivamiento y Restoracion para las Naciones" aqui en el Centro de Medellin. En este momento el pastor esta en Chile hasta septiembre y nos toca la responsabilidad de la predicacion y la enseñanza. Me gusta mi nueva familia espiritual porque es enseñable y quiere avanzar en su vida de discipulos de Cristo. Con ellos ya hize muchas cosas tal como repartir comida a los indigentes de la calle, evangelizar las bandas de matones de los barrios populares donde la violencia sigue su curso como siempre. Hay mucho por hacer y pocos que lo hacen.
Por lo que yo puedo ver, la mas grande necesidad de Colombia es la EDUCACION de su pueblo empezando por los niños, jovenes hasta los adultos. Es un pueblo amable, servicial y con ganas de avanzar en la vida. Sin embargo no tuvieron la oportunidad de tener una educacion tan completa como la de Europa o EEUU, especialmente en el ambito de la comprension de lo que significa ser un ciudadano que tiene derechos. Aqui los derechos humanos faltan mucho y los pocos que se atrevieron a cambiar el estatu quo fueron matados en las manos de los que no quieren que cambie nada por miedo de perder el control y el poder.
Se puede cambiar las cosas? Si se puede con tiempo, paciencia y esfuerzos. Llevo casi seis meses aqui en Colombia y ya me doy cuenta de su historia, de su politica, de su economia y de su pueblo. Antes, vine aca como turista ahora me toca vivir en Colombia con los colombianos y como Colaborante Internacional. Es bien interesante ver la diferencia entre America y Europa. Son dos mundos a parte, uno llamado "desarrollado" y el otro "en desarrollo", y con una historia comun, la de la Conquista por los españoles en el siglo XVI. Son muchos los colombianos que tienen resentimientos contra estos invasores de su pasado ensangrentado por ellos que dejaron atras sus huellas de exploitacion y corrupcion en un pais a la vez rico y empobrecido. Tambien hay otros que se dan cuenta que España es la madre patria que les llevo el idioma, la cultura europea y cristiana entre otras cosas. Hoy es dia festivo porque el 7 de agosto de 1819 en Boyaca, Simon Bolivar el padre y libertador de la patria americana (America Latina) llevo el ejercito colombiano a la victoria y a la independica total de los españoles.
Por mis estudios y gran interes en la historia y la teologia, las puertas me estan abriendo para empezar un curso sobre el Islam a la Universidad Pontificia Bolivariana. Tengo hasta el 15 de noviembre para presentar el proyecto. Si todo va bien podre empezar en febrero de 2012 con el modulo "Islam, presentacion e historia" para postgrados, docentes y estudiantes de la facultad de teologia de la Universidad Bolivariana. En caso los arabes no son nuestros vecinos y hermanos humanos? Y ellos no tienen como padre de la fe Abraham, el mismo que nosotros cristianos tenemos a traves del pueblo judio? Por supuesto que si. Vamos a ver lo que va a pasar el el Medio Oriente en los proximos años porque el Medio Oriente por cierto es el termometro del mundo. Lo que pasa alla en esta parte del planeta afecta el resto.
Porque cuento todo esto? Porque los que ignoran el pasado estan en peligro de repetirlo y es bueno conocer la historia de nuestra humanidad que necesita entender su proposito aqui en la Tierra.
Para terminar este articulo quiero dar las gracias a ustedes amables lectores y a mi Dios por su provision, su fidelidad, su amor eterno para tod@s, su enseñanza continua para que yo crezca en la gracia de Cristo mi Salvador y Señor, amen y amen!
Esta mañana me levante para leer Philipenses 4:10-23 y quiero que ustedes tambien reciben una bendiccion de parte del Señor.
Para los que quieren y pueden hacer una donacion para la mision, mire a continuacion mis datos bancarios:
Gracias por su atencion y que Dios les bendiga!
Olivier Henri Udriot
En mission en Colombia
Aqui estoy en Medellin, Colombia todavia. Me voy a quedar un año o dos mas, depende de la respuesta de las autoridades colombianas sobre mi caso. Una Fundacion ONG donde empeze a enseñar idiomas y religion me esta ayudando a adquirir un visado de "Colaborante Internacional ONG". Este mes voy a pedir este tipo de visa al DAE (Departemento de Asuntos Exteriores) de Bogota. Confio que van a acceptar los papeles y todos los documentos que voy a someter. Para los que oran por mi, de antemano les agradezco mucho sus oraciones.
Que tal todo? La vida sigue para mi aqui con mas clases de idiomas con la Fundacion. Tambien empeze un discipulado en la iglesia local que se llama "Avivamiento y Restoracion para las Naciones" aqui en el Centro de Medellin. En este momento el pastor esta en Chile hasta septiembre y nos toca la responsabilidad de la predicacion y la enseñanza. Me gusta mi nueva familia espiritual porque es enseñable y quiere avanzar en su vida de discipulos de Cristo. Con ellos ya hize muchas cosas tal como repartir comida a los indigentes de la calle, evangelizar las bandas de matones de los barrios populares donde la violencia sigue su curso como siempre. Hay mucho por hacer y pocos que lo hacen.
Por lo que yo puedo ver, la mas grande necesidad de Colombia es la EDUCACION de su pueblo empezando por los niños, jovenes hasta los adultos. Es un pueblo amable, servicial y con ganas de avanzar en la vida. Sin embargo no tuvieron la oportunidad de tener una educacion tan completa como la de Europa o EEUU, especialmente en el ambito de la comprension de lo que significa ser un ciudadano que tiene derechos. Aqui los derechos humanos faltan mucho y los pocos que se atrevieron a cambiar el estatu quo fueron matados en las manos de los que no quieren que cambie nada por miedo de perder el control y el poder.
Se puede cambiar las cosas? Si se puede con tiempo, paciencia y esfuerzos. Llevo casi seis meses aqui en Colombia y ya me doy cuenta de su historia, de su politica, de su economia y de su pueblo. Antes, vine aca como turista ahora me toca vivir en Colombia con los colombianos y como Colaborante Internacional. Es bien interesante ver la diferencia entre America y Europa. Son dos mundos a parte, uno llamado "desarrollado" y el otro "en desarrollo", y con una historia comun, la de la Conquista por los españoles en el siglo XVI. Son muchos los colombianos que tienen resentimientos contra estos invasores de su pasado ensangrentado por ellos que dejaron atras sus huellas de exploitacion y corrupcion en un pais a la vez rico y empobrecido. Tambien hay otros que se dan cuenta que España es la madre patria que les llevo el idioma, la cultura europea y cristiana entre otras cosas. Hoy es dia festivo porque el 7 de agosto de 1819 en Boyaca, Simon Bolivar el padre y libertador de la patria americana (America Latina) llevo el ejercito colombiano a la victoria y a la independica total de los españoles.
Por mis estudios y gran interes en la historia y la teologia, las puertas me estan abriendo para empezar un curso sobre el Islam a la Universidad Pontificia Bolivariana. Tengo hasta el 15 de noviembre para presentar el proyecto. Si todo va bien podre empezar en febrero de 2012 con el modulo "Islam, presentacion e historia" para postgrados, docentes y estudiantes de la facultad de teologia de la Universidad Bolivariana. En caso los arabes no son nuestros vecinos y hermanos humanos? Y ellos no tienen como padre de la fe Abraham, el mismo que nosotros cristianos tenemos a traves del pueblo judio? Por supuesto que si. Vamos a ver lo que va a pasar el el Medio Oriente en los proximos años porque el Medio Oriente por cierto es el termometro del mundo. Lo que pasa alla en esta parte del planeta afecta el resto.
Porque cuento todo esto? Porque los que ignoran el pasado estan en peligro de repetirlo y es bueno conocer la historia de nuestra humanidad que necesita entender su proposito aqui en la Tierra.
Para terminar este articulo quiero dar las gracias a ustedes amables lectores y a mi Dios por su provision, su fidelidad, su amor eterno para tod@s, su enseñanza continua para que yo crezca en la gracia de Cristo mi Salvador y Señor, amen y amen!
Esta mañana me levante para leer Philipenses 4:10-23 y quiero que ustedes tambien reciben una bendiccion de parte del Señor.
Para los que quieren y pueden hacer una donacion para la mision, mire a continuacion mis datos bancarios:
Gracias por su atencion y que Dios les bendiga!
Olivier Henri Udriot
En mission en Colombia
martes, 26 de julio de 2011
Je me demande
 Avec Dieu on se sait jamais ce qui va arriver. Bien que nous ayons tous des agendas bien remplis, il arrive parfois des choses imprévues au programme et qui risquent bien de nous déboussoler quelque peu. Pour moi, il s'agit de ma présence ici en Colombie. Je me demande parfois pourquoi je suis ici, car il y a tant à faire et si peu de répondant. Je suis d'accord avec Oswald Chambers quand il dit que Dieu, alors qu'Il est en train de nous faconner à l'image de son Fils, ne nous ménage pas afin d'arriver à ses fins dans ce but. Pourquoi faut-il que Dieu, Père plein d'amour, doive en arriver à nous faire passer par le creuset de l'épreuve pareillement? Pour ma part, je ne vous cacherai pas que mon épreuve à moi est la suivante: je croyais avoir des amis, de la famille etc. et tout cela en ce moment me paraît bien illusoire. Me voilà au service de Dieu dans un pays non seulement étranger, bien éloigné de ma patrie et de surcroît dangereux. Pensez-vous que cela intéresserait pour le moins du monde les personnes que j'ai connues dans ma patrie, dans ma famille, dans mon église. Oui, je n'en doute pas, en prières, en encouragements et toutes ces bonnes choses. Cependant, les missionnaires ne vivent pas seulement d'encouragement et de prières, il faut qu'ils mangent aussi afin de pouvoir continuer leur mission. Figurez-vous que des "Dieu te bénisse" j'en recois, mais des "voici un peu de quoi subvenir à tes besoins", ca c'est déjà plus rare. Souvent, il faut prier, pour ne pas dire supplier les gens de se souvenir des missionnaires qui suent, oeuvrent, travaillent dans le champs du Seigneur sans salaire. Bon, j'ai dit ce que j'avais à dire, car je ne m'appelle pas Hudson Taylor (voir bibliogr. dans Wikip).
Pour être concret, j'ai demander au Directeur de la Fondation SACIAR d'écrire une lettre au DAS (Police des Etrangers) afin de soutenir ma demande de résidence permanente en Colombie. Il me reste encore un peu plus d'un mois comme touriste. Il me faut réunir les documents et l'argent nécessaires afin de concrétiser ma demande auprès des autorités colombiennes. Je suis persuader que Dieu me veut ici, car je sens bien Sa présence dans ma vie, dans mes contacts et les fruits qui déjà poitent sur les arbres qui sont les frères et soeurs à qui je peux enseigner et exhorter. Je n'ai toujours pas pu commencer à collaborer avec la Fondation SACIAR par manque d'assurance accident au cas où je devais avoir un problème et pour que la responsabilité ne tombe pas sur eux. Cependant, dès que ma situation sera régularisée, je vais pouvoir collaborer avec eux comme je l'ai fait par le passé en tant que collecteur de fonds. Je continue à enseigner dans une église pentecôtiste un cours pour disciples et dirigeants chrétiens, afin d´équilibrer un peu les comptes entre la Parole et l'usage qu'il en est fait de vouloir à tout prix à ce que le Saint-Esprit fasse tout. J'ai aussi eu l'occasion à plusieurs reprises de prêcher lors des cultes. Les besoins sont grands, le weekend passé, je suis aller avec un pasteur et les liders de son église, évangéliser des bandes de voyous dans un des quartiers les plus chauds de Medellin (Popular 1). Il fallait les voir ces casseurs avec leurs motos, leurs foulares, leurs colliers, leurs bagues etc. Nous ne nous sommes pas découragés mais par la prière avons pu nous "lier d'amitié" avec ces gens qui sont après tout.... humains comme vous et moi. La Colombie, pays de grands contrastes est celui qui me fait le plus penser au ciel et à l'enfer, car ici ces deux mondes se côtoient tous les jours sans jamais se rencontrer. L'exception c'est nous les missionnaires et évangélistes, encore une fois, qui allons nous mouiller pour briser les liens de l'ennemi (Satan en l'occurence) et construire des ponts entre les deux mondes sus-mentionnés. Parfois, je me demande à la vitesse où les choses vont si le Seigneur pourra jamais revenir et si je vais pouvoir continuer à travailler sans salaire. Déjà la tentation est grande d'accepter un poste comme professeur de francais au Collège Canadien avec un salaire convenable, du moins pour la Colombie. Mais le Seigneur n'a-t-il pas dit que le champs était blanc, qu'il manquait d'ouvriers et qu'il fallait prier? Mathieu 9:36-38.
Je vous remercie de votre attention, pour toutes vos prières et merci aussi pour vos dons (quand il y en a).
"Seigneur donne-moi la patience, mais donnes-la moi tout-de-suite". Merci!
Olivier Henri Udriot
Missionnaire
Medellin/Colombie
Pour être concret, j'ai demander au Directeur de la Fondation SACIAR d'écrire une lettre au DAS (Police des Etrangers) afin de soutenir ma demande de résidence permanente en Colombie. Il me reste encore un peu plus d'un mois comme touriste. Il me faut réunir les documents et l'argent nécessaires afin de concrétiser ma demande auprès des autorités colombiennes. Je suis persuader que Dieu me veut ici, car je sens bien Sa présence dans ma vie, dans mes contacts et les fruits qui déjà poitent sur les arbres qui sont les frères et soeurs à qui je peux enseigner et exhorter. Je n'ai toujours pas pu commencer à collaborer avec la Fondation SACIAR par manque d'assurance accident au cas où je devais avoir un problème et pour que la responsabilité ne tombe pas sur eux. Cependant, dès que ma situation sera régularisée, je vais pouvoir collaborer avec eux comme je l'ai fait par le passé en tant que collecteur de fonds. Je continue à enseigner dans une église pentecôtiste un cours pour disciples et dirigeants chrétiens, afin d´équilibrer un peu les comptes entre la Parole et l'usage qu'il en est fait de vouloir à tout prix à ce que le Saint-Esprit fasse tout. J'ai aussi eu l'occasion à plusieurs reprises de prêcher lors des cultes. Les besoins sont grands, le weekend passé, je suis aller avec un pasteur et les liders de son église, évangéliser des bandes de voyous dans un des quartiers les plus chauds de Medellin (Popular 1). Il fallait les voir ces casseurs avec leurs motos, leurs foulares, leurs colliers, leurs bagues etc. Nous ne nous sommes pas découragés mais par la prière avons pu nous "lier d'amitié" avec ces gens qui sont après tout.... humains comme vous et moi. La Colombie, pays de grands contrastes est celui qui me fait le plus penser au ciel et à l'enfer, car ici ces deux mondes se côtoient tous les jours sans jamais se rencontrer. L'exception c'est nous les missionnaires et évangélistes, encore une fois, qui allons nous mouiller pour briser les liens de l'ennemi (Satan en l'occurence) et construire des ponts entre les deux mondes sus-mentionnés. Parfois, je me demande à la vitesse où les choses vont si le Seigneur pourra jamais revenir et si je vais pouvoir continuer à travailler sans salaire. Déjà la tentation est grande d'accepter un poste comme professeur de francais au Collège Canadien avec un salaire convenable, du moins pour la Colombie. Mais le Seigneur n'a-t-il pas dit que le champs était blanc, qu'il manquait d'ouvriers et qu'il fallait prier? Mathieu 9:36-38.
Je vous remercie de votre attention, pour toutes vos prières et merci aussi pour vos dons (quand il y en a).
"Seigneur donne-moi la patience, mais donnes-la moi tout-de-suite". Merci!
Olivier Henri Udriot
Missionnaire
Medellin/Colombie
domingo, 19 de junio de 2011
What's going on?
Hello cyberfriends,
If somebody wants to know how I am doing, I should say: "A lot better". I am doing well indeed and would like to share with you my whereabouts and all.
It seems to me that many things have happend since I first got here at the beginning of March of this year.
I moved from Barcelona, Spain to Medellin, Colombia. I have moved twice since and now I am living in the center of the city in an appartment with all the comodities that a normal human being can desire. Mister Pedronel Giraldo Aranque, Director of the SACIAR fondation asked me in March: "why did you come to Colombia"? At the time that was an odd question for me because I was sure to know: aliviate the suffering of little street children.
Three months later, I haven't changed my mind, however it is not as simple as one would first think.
First of all it takes not only money, dedication and the like but also guts and spiritual stamina. I seem to have it all except the first. This is where it hurts every time for whatever ministry or organization. My question is the following: How can one motivate people to help financially a ministry so simple as this one: to help aliviate the suffering of little ones and their families on the streets? They are people like you and me that do not have like you and me have. They need our help.
When I cross the city of Medellin and see the poverty everywhere my heart melts every time and I wonder: "what more can I do?" There are more than enough souls willing to help with their time, their energy, but they don't have what it would take to really take off with this ministry to the poor: money. It is interesting to notice how quick we are to spend our money on ourselves and slow on others; how quick we are to spend our money on superflues things that many times we dont even need (sweets, vacacion souvenirs, even clothes that we do not really need) and slow to give $1 to a needy child on the street. Here in Medellin we have put in place a Foundation with Legal Statutes, Clear Goals and Objectives. We are ready to act!
Are you?
If somebody wants to know how I am doing, I should say: "A lot better". I am doing well indeed and would like to share with you my whereabouts and all.
It seems to me that many things have happend since I first got here at the beginning of March of this year.
I moved from Barcelona, Spain to Medellin, Colombia. I have moved twice since and now I am living in the center of the city in an appartment with all the comodities that a normal human being can desire. Mister Pedronel Giraldo Aranque, Director of the SACIAR fondation asked me in March: "why did you come to Colombia"? At the time that was an odd question for me because I was sure to know: aliviate the suffering of little street children.
Three months later, I haven't changed my mind, however it is not as simple as one would first think.
First of all it takes not only money, dedication and the like but also guts and spiritual stamina. I seem to have it all except the first. This is where it hurts every time for whatever ministry or organization. My question is the following: How can one motivate people to help financially a ministry so simple as this one: to help aliviate the suffering of little ones and their families on the streets? They are people like you and me that do not have like you and me have. They need our help.
When I cross the city of Medellin and see the poverty everywhere my heart melts every time and I wonder: "what more can I do?" There are more than enough souls willing to help with their time, their energy, but they don't have what it would take to really take off with this ministry to the poor: money. It is interesting to notice how quick we are to spend our money on ourselves and slow on others; how quick we are to spend our money on superflues things that many times we dont even need (sweets, vacacion souvenirs, even clothes that we do not really need) and slow to give $1 to a needy child on the street. Here in Medellin we have put in place a Foundation with Legal Statutes, Clear Goals and Objectives. We are ready to act!
Are you?
martes, 31 de mayo de 2011
Ca va beaucoup mieux!
Bonjour tout le monde,
Je suis sur le point d'entrer dans mon 3eme mois de sejour ici a Medellin en Colombie et je me sens de mieux en mieux, grace a Dieu.
Beaucoup de choses se sont passées depuis la parution de mon dernier article sur ce blog en avril. J'ai l'impression d'avoir vecu beaucoup plus de temps qu'il n'en parait, bien que cela ne fait qu'un mois que j'ai écrit. J'ai déménagé 2x, j'ai rencontré plusieurs pasteurs d'églises locales avec lesquels j'ai eu d'excellents contacts. Déja ils me demandent de precher dans leur église respective en semaine et le dimanche. Non seulement je continue d'enseigner les langues a coté, mais aussi je fais des recherches de fonds et autres activités en faveur des plus défavorisés de cette grande ville de Medellin ou la richesse cotoie la misere la plus profonde! Pays de contrastes, la Colombie jouit malgré tout d'une économie dont le potentiel est grand. Cependant, de part son histoire passée et ses problemes récents, le pays ne peut pas progresser aussi rapidement comme beaucoup de ses habitants aimeraient. Avec les pasteurs nous priont. L'un d'eux est en train d'organiser une convention qui marquera le 1er anniversaire de l'implantation de son église dans un quartier mal famé de la ville ou le traffic (pas seulement de véhicules en tous genres) est intense et ou la police est tres occupée. D'ailleurs celle-ci est omniprésente et cela rassure d'un coté, mais aussi nous rappelle que le désordre et le chaos regnent dans les banlieues les plus pauvres et d'ou sortent des bandes de jeunes voyous en quete d'argent, d'armes, pour faire leur prochain coup.
Depuis quelque temps je jouis d'une paix intérieure profonde. Je ne m'inquiete de rien, car je sais en qui j'ai cru, pourquoi je suis ici et qu'il pourvoiera a tous mes besoins. Le Seigneur me la donne pour l'avoir suivi malgré les obstacles et les difficuttés du début. C'est sa grace qui m'accompagne partout. Par exemple, dans mon ignorance (et innocence) je me suis rendu au culte a pied un dimanche matin. Je suis passé par des quartiers qui me rendais mal a l'aise alors que je les traversais. Plus tard on m'a dit qu'il aurait mieux fallu prendre le bus ou passer par d'autres endroits plus surs. Alors que je me trouvais dans les rues ce dimanche matin, des ivrognes, des drogués, des prostituées, des gueux et autres mendiants étaient la un peu partout. Je sentais la présence de mon ange gardien comme un etre grand et tout blanc. Celui-ci me suivait partout ou j'allais et il est certain que ce jour-la il m'a protégé et m'a gardé, car chauds, les quartiers tres chauds...
Je commence a me rendre compte que les colombiens et leur pays sont quant meme organisés et que leur pays fonctionne malgré tout. Ce qui travaille en leur faveur est leur grand sens de l'hospitalité et leur amabilité naturelle. Ils ne se soucient guere du lendemain, sont relaxes et se parlent entre eux comme s'ils étaient tous freres. Cela contraste grandement avec la violence qui sévit dans les banlieues et fait que chaque nuit c'est le couvre-feu partout, car "la nuit tous les chats sont gris" et le jeu "gendarmes et voleurs" peut commencer.
Le jour, la vie suit sont cours avec son cortege de nouvelles de la guerre des corps physiques qui sévit bien loin dans la jungle ou la campagne. Cependant il y a une autre guerre, cachée, silencieuse qui sévit, la guerre pour la conquete des ames et des esprits des hommes et des femmes qui sont prisonniers d'eux-memes, du travail, de l'argent, des addicitions en tous genre. C'est pour eux que les pasteurs et moi-memes oeuvront par la prédication de l'Evangile, par l'enseignement, par l'exhoration dans l'amour. N'est-ce pas a cela que nous avons été appelés? Car ce pays a grandement besoin de l'Evangile et des valeurs judéo-chrétiennes qui en découlent. Il y a bien le catholicisme, mais celui-ci n'a pas (ou plus) la force pour etre une voix prophétique, mais se limite aux messes qui ont lieu un peu partout, et dont la quantité de gens présente au service divin ferait palir de jalousie n'importe quel curé européen dont l'attendance a la messe dans son église se résume a quelques personnes agées en semaine et un peu plus le dimanche. Certes la pauvreté et l'oppression motivent les gens a se rendre a l'église pour y trouver encore un peu de paix (dans l'ame) et de justice (a venir).
Voila, c'est tout pour aujourd'hui. J'espere avoir été clair et concis dans mon exposé de la situation ici a Medellin en Colombie. Il est certain que je pourrais en dire plus, mais le temps me manque car j'ai un RV avec le Recteur d'une Université. En effet, comme je me me suis spécialisé dans l'Islam lorsque j'étais a l'Université, je suis appelé a préparer un cours sur le sujet, tres en vogue en ce moment si l'on considere les événements au Moyen Orient comme dans tout le monde arabe depuis l'Afghanistan jusqu'au Maroc.
Que Dieu nous vienne en aide afin de trouver ou retrouver l'équilibre, l'harmonie, la paix véritable, la joie et l'amour dont notre monde a tant besoin.
Olivier Henri Udriot
Je suis sur le point d'entrer dans mon 3eme mois de sejour ici a Medellin en Colombie et je me sens de mieux en mieux, grace a Dieu.
Beaucoup de choses se sont passées depuis la parution de mon dernier article sur ce blog en avril. J'ai l'impression d'avoir vecu beaucoup plus de temps qu'il n'en parait, bien que cela ne fait qu'un mois que j'ai écrit. J'ai déménagé 2x, j'ai rencontré plusieurs pasteurs d'églises locales avec lesquels j'ai eu d'excellents contacts. Déja ils me demandent de precher dans leur église respective en semaine et le dimanche. Non seulement je continue d'enseigner les langues a coté, mais aussi je fais des recherches de fonds et autres activités en faveur des plus défavorisés de cette grande ville de Medellin ou la richesse cotoie la misere la plus profonde! Pays de contrastes, la Colombie jouit malgré tout d'une économie dont le potentiel est grand. Cependant, de part son histoire passée et ses problemes récents, le pays ne peut pas progresser aussi rapidement comme beaucoup de ses habitants aimeraient. Avec les pasteurs nous priont. L'un d'eux est en train d'organiser une convention qui marquera le 1er anniversaire de l'implantation de son église dans un quartier mal famé de la ville ou le traffic (pas seulement de véhicules en tous genres) est intense et ou la police est tres occupée. D'ailleurs celle-ci est omniprésente et cela rassure d'un coté, mais aussi nous rappelle que le désordre et le chaos regnent dans les banlieues les plus pauvres et d'ou sortent des bandes de jeunes voyous en quete d'argent, d'armes, pour faire leur prochain coup.
Depuis quelque temps je jouis d'une paix intérieure profonde. Je ne m'inquiete de rien, car je sais en qui j'ai cru, pourquoi je suis ici et qu'il pourvoiera a tous mes besoins. Le Seigneur me la donne pour l'avoir suivi malgré les obstacles et les difficuttés du début. C'est sa grace qui m'accompagne partout. Par exemple, dans mon ignorance (et innocence) je me suis rendu au culte a pied un dimanche matin. Je suis passé par des quartiers qui me rendais mal a l'aise alors que je les traversais. Plus tard on m'a dit qu'il aurait mieux fallu prendre le bus ou passer par d'autres endroits plus surs. Alors que je me trouvais dans les rues ce dimanche matin, des ivrognes, des drogués, des prostituées, des gueux et autres mendiants étaient la un peu partout. Je sentais la présence de mon ange gardien comme un etre grand et tout blanc. Celui-ci me suivait partout ou j'allais et il est certain que ce jour-la il m'a protégé et m'a gardé, car chauds, les quartiers tres chauds...
Je commence a me rendre compte que les colombiens et leur pays sont quant meme organisés et que leur pays fonctionne malgré tout. Ce qui travaille en leur faveur est leur grand sens de l'hospitalité et leur amabilité naturelle. Ils ne se soucient guere du lendemain, sont relaxes et se parlent entre eux comme s'ils étaient tous freres. Cela contraste grandement avec la violence qui sévit dans les banlieues et fait que chaque nuit c'est le couvre-feu partout, car "la nuit tous les chats sont gris" et le jeu "gendarmes et voleurs" peut commencer.
Le jour, la vie suit sont cours avec son cortege de nouvelles de la guerre des corps physiques qui sévit bien loin dans la jungle ou la campagne. Cependant il y a une autre guerre, cachée, silencieuse qui sévit, la guerre pour la conquete des ames et des esprits des hommes et des femmes qui sont prisonniers d'eux-memes, du travail, de l'argent, des addicitions en tous genre. C'est pour eux que les pasteurs et moi-memes oeuvront par la prédication de l'Evangile, par l'enseignement, par l'exhoration dans l'amour. N'est-ce pas a cela que nous avons été appelés? Car ce pays a grandement besoin de l'Evangile et des valeurs judéo-chrétiennes qui en découlent. Il y a bien le catholicisme, mais celui-ci n'a pas (ou plus) la force pour etre une voix prophétique, mais se limite aux messes qui ont lieu un peu partout, et dont la quantité de gens présente au service divin ferait palir de jalousie n'importe quel curé européen dont l'attendance a la messe dans son église se résume a quelques personnes agées en semaine et un peu plus le dimanche. Certes la pauvreté et l'oppression motivent les gens a se rendre a l'église pour y trouver encore un peu de paix (dans l'ame) et de justice (a venir).
Voila, c'est tout pour aujourd'hui. J'espere avoir été clair et concis dans mon exposé de la situation ici a Medellin en Colombie. Il est certain que je pourrais en dire plus, mais le temps me manque car j'ai un RV avec le Recteur d'une Université. En effet, comme je me me suis spécialisé dans l'Islam lorsque j'étais a l'Université, je suis appelé a préparer un cours sur le sujet, tres en vogue en ce moment si l'on considere les événements au Moyen Orient comme dans tout le monde arabe depuis l'Afghanistan jusqu'au Maroc.
Que Dieu nous vienne en aide afin de trouver ou retrouver l'équilibre, l'harmonie, la paix véritable, la joie et l'amour dont notre monde a tant besoin.
Olivier Henri Udriot
lunes, 25 de abril de 2011
Adaptation
Je suis dans mon deuxième mois de séjour ici à Medellin en Colombie. Je ne dirais pas que je me suis adapté, mais je suis en chemin. Je continue de rencontrer des gens qui m'aident dans mes recherches, travaux et autres.
Je vais pouvoir déménager dans un quartier plus "européanisé" et ainsi je pourrais m'accomoder plus facilement et m'occuper de mes affaires plus à l'aise. Pour ceux d'entre-vous qui priez, je vous demande de le faire pour ma demande de visa comme "collaborateur international" avec une ONG. De plus je vais avoir urgemment besoin d'argent pour mes frais de séjour, car mes économies s'assèchent et bien que j'enseigne quelques heures de langues par semaine, cela ne suffit pas pour vivre normalement. Peut-être connaissez-vous quelqu'un qui aurait à coeur de m'aider et qui serait prêt à collaborer de manière ponctuelle ou régulière avec un missionnaire suisse dans une des régions les plus périlleuses du monde: la Colombie. Je ne vois pas la misère tous les jours, cependant le fait de savoir qu'à quelques kilomètres de chez moi, des jeunes, des enfants, des femmes seules, des vieillards meurent de faim et sont dans la misère presque absolue me trouble grandement. Il y a aussi les nouvelles des actes de violences avec son cortège de morts qui suit. Depuis le 1.1.2011 près de 500 personnes sont passées de vie à trépas rien que dans la région de Medellin et la plupart sont des crimes commis par des jeunes pour survivre dans un monde ou le narcotraffic règne en maître absolu.
Je vois aussi l'apathie et le pire, l'indifférence qui pourrait me décourager. Cependant je dois continuer à aller de l'avant avec le programme et faire confiance à la vie, à Dieu...
J'espère que quelqu'un lira ces lignes et ainsi se rendra compte un peu plus de la situation dans laquelle se trouve ce pays dans lequel j'ai choisi de m'installer et d'y vivre, si Dieu le veut, car parfois je me demande si j'ai fait le bon choix... La solution véritable réside dans une éducation véritablement chrétienne de sa jeunesse, et qui devrait commencer à la maison. La plupart des foyers laissent les enfants devant la TV, l'ordi ou les jeux vidéos pendant des heures ce qui leur bouffe leur temps, leur talents, et leurs créativité. Beaucoup de parents n'éduquent plus leurs enfants mais les laisse à la dérive, seuls ou en groupes ce qui permet au gangs, groupes armés et autres criminels de venir prendre cette jeunesse pour la dévergonder pour ne pas dire la dévorer.
Je ne sais pas combien de temps encore les colombiens vont pouvoir supporter une telle situation, mais il viendra un moment ou ils devront choisir, sinon un complet chaos désorganisé risquerait de s'installer. Déjá les pluies torrientielles qui se déversent sur le pays sont un signe de Dieu pour ne pas dire des temps.
A part cela, il est encore possible de vivre une vie normale ici, car il existe une infrastructure socio-économique malgré le chaos des banlieues, le centre ville ainsi que quelques quartiers hupés jouissent d'une relative tranquilité.
Merci de bien vouloir prier et faire part à vos amis et connaissances de la situation et de ce qui pourrait être fait: Alimenter, non seulement en nourriture physique mais aussi spirituelle.
Pour ma part, je suis toujours plus persuadé que la solution réside dans une éducation avec des valeurs chrétiennes, humaines et sociales tout a la fois.
A la prochaine sur le blogspot de ColombiaCompassion.
O.H.U
Je vais pouvoir déménager dans un quartier plus "européanisé" et ainsi je pourrais m'accomoder plus facilement et m'occuper de mes affaires plus à l'aise. Pour ceux d'entre-vous qui priez, je vous demande de le faire pour ma demande de visa comme "collaborateur international" avec une ONG. De plus je vais avoir urgemment besoin d'argent pour mes frais de séjour, car mes économies s'assèchent et bien que j'enseigne quelques heures de langues par semaine, cela ne suffit pas pour vivre normalement. Peut-être connaissez-vous quelqu'un qui aurait à coeur de m'aider et qui serait prêt à collaborer de manière ponctuelle ou régulière avec un missionnaire suisse dans une des régions les plus périlleuses du monde: la Colombie. Je ne vois pas la misère tous les jours, cependant le fait de savoir qu'à quelques kilomètres de chez moi, des jeunes, des enfants, des femmes seules, des vieillards meurent de faim et sont dans la misère presque absolue me trouble grandement. Il y a aussi les nouvelles des actes de violences avec son cortège de morts qui suit. Depuis le 1.1.2011 près de 500 personnes sont passées de vie à trépas rien que dans la région de Medellin et la plupart sont des crimes commis par des jeunes pour survivre dans un monde ou le narcotraffic règne en maître absolu.
Je vois aussi l'apathie et le pire, l'indifférence qui pourrait me décourager. Cependant je dois continuer à aller de l'avant avec le programme et faire confiance à la vie, à Dieu...
J'espère que quelqu'un lira ces lignes et ainsi se rendra compte un peu plus de la situation dans laquelle se trouve ce pays dans lequel j'ai choisi de m'installer et d'y vivre, si Dieu le veut, car parfois je me demande si j'ai fait le bon choix... La solution véritable réside dans une éducation véritablement chrétienne de sa jeunesse, et qui devrait commencer à la maison. La plupart des foyers laissent les enfants devant la TV, l'ordi ou les jeux vidéos pendant des heures ce qui leur bouffe leur temps, leur talents, et leurs créativité. Beaucoup de parents n'éduquent plus leurs enfants mais les laisse à la dérive, seuls ou en groupes ce qui permet au gangs, groupes armés et autres criminels de venir prendre cette jeunesse pour la dévergonder pour ne pas dire la dévorer.
Je ne sais pas combien de temps encore les colombiens vont pouvoir supporter une telle situation, mais il viendra un moment ou ils devront choisir, sinon un complet chaos désorganisé risquerait de s'installer. Déjá les pluies torrientielles qui se déversent sur le pays sont un signe de Dieu pour ne pas dire des temps.
A part cela, il est encore possible de vivre une vie normale ici, car il existe une infrastructure socio-économique malgré le chaos des banlieues, le centre ville ainsi que quelques quartiers hupés jouissent d'une relative tranquilité.
Merci de bien vouloir prier et faire part à vos amis et connaissances de la situation et de ce qui pourrait être fait: Alimenter, non seulement en nourriture physique mais aussi spirituelle.
Pour ma part, je suis toujours plus persuadé que la solution réside dans une éducation avec des valeurs chrétiennes, humaines et sociales tout a la fois.
A la prochaine sur le blogspot de ColombiaCompassion.
O.H.U
viernes, 25 de marzo de 2011
Touriste suisse en Colombie?
Alors que j'attends que mon visa de touriste se transforme en visa de résidence permanente, je vais quand même écrire une fois en francais pour tous mes amis et connaissances francophones de par le monde. Cela fait maintenant 3 semaines aujourd'hui que je suis à Medellin en Colombie. Quel changement, je vous dis pas! Bien que les gens soient des humains comme tout le monde et qu'ils soient faits de chair et d'os, j'ai parfois l'impression de vivre sur une autre planète tant les choses se font différemment ici. Par exemple, afin de se procurer de la dinde fraîche, il faut aller chez le "minoriste" et demander qu'il la tue et la prépare devant soi. Je me demande s'il faut aussi apporter le couteau! C'est le seul moyen de pouvoir manger de la dinde fraîche dans ce pays, à moins que l'on se contente d'un paquet plastique. Les transports publics sont horribles avec des bus tape-culs qui coûtent 1500 pesos la course (env. 0,70 ct) et qui s'arrêtent à tout bout de champ suivant les demandes des clients. Et le traffic, je ne vais pas le mentionner, seulement imaginer un peu Rome ou Calcutta. Il y a la possibilité d'acheter des billets combinés Metro-Bus, et ca fait déjà 2x que la personne qui vend les tickets s'est trompé de billet et m'a vendu un billet pour une autre destination. Je me suis retrouvé devant le chauffeur-contrôleur avec le mauvais billet et une queue derrière moi qui attendait. Qu'est-ce que j'ai fait? Je me suis assis énervé et pour finir le contrôleur a accepté le billet que je lui présentais. Ils exaggèrent quand même ici avec leur mauvaise organisation. Une fois, j'ai du payer une deuxième fois car j'avais demandé un ticket pour Girardot (le quartier où j'habite, mais le vendeur de billets m'a donné un billet pour Girardota, qui est une toute autre direction. Une seule lettre de différence dans la destination (Girardota au lieu de Girardot) et tout est faussé. Ici, j'ai tout à apprendre. C'est un nouveau style de vie. Les gens doivent être très solidaires pour survivre. Tout est question de survie ici, car il faut travailler dur pour pas grand chose (sin on gagne 1000 euros on est "riche"). Le soir on rentre du travail crevé d'une longue journée de travail qui commence à 0700h du matin avec levé à 0500h. La contamination, les bruits de toutes sortes tels que les voitures, les camions qui émettent des gas d'échappement à tuer un cheval raide mort tant la quantité de gas est grande à chaque accélération du camion. Des vendeurs ambulants qui vendent tout et rien pour quelques pesos. Une cohue, un chahut, un chaos peuvent décrire la vie ici. Peut-être devrais-je aller dans un pays arabe ou en Afrique pour voir pire, mais non merci, j'en ai déjà assez avec la Colombie et je dois m'habituer à cette vie folle. Je ne sais pas comment les colombiens peuvent accepter cela. Si l'Espagne est le chaos organisé, la Colombie est le chaos désorganisé. Il y a de tout ici, des gueux dans le centre ville qui côtoient des cols blancs en cravates. Une chose me montre que le pays est en développement est que les bâtiments sont vieux, rabougris et sales. Si la propreté est proche de la sainteté, la saleté quoi? A part, les quartiers riches tout semble délabré. Le pays vit en perpetuel état de tension, stress et comme sur pied de guerre avec des alarmes de véhicules et autres à tout bout de champs. C'est compliqué pour faire quoique ce soit, car les centres commerciaux sont loins et il faut une voiture. Une voiture? Vous n'y pensez pas, car ils conduisent comme des maniaques et c'est dangereux au point de se toucher à tout moment. Il faut avoir des antennes pour pouvoir conduire ici, les gens vivent à l'instant, tant que personne ne m'a écrasé il n'y a pas de souci. Ne te préoccupes pas car demain n'existe pas, pense-t-on ici, tout comme en Afrique. Nous verrons bien, car je crois bien qu'il va y avoir un autre demain qui sera exactement le même qu'aujourd'hui avec son lot de folie, tout comme hier. Prions quand même pour que les choses s'améliorent un peu...
viernes, 25 de febrero de 2011
Mi proximo viaje a Colombia
Queridos amigos y colaboradores,
Esta carta es para anunciarles mi partida hacia Medellín, Colombia para trabajar de voluntario con el objetivo de servir a los niños y las personas mayores más  necesitadas de la sociedad! El viaje tendrá lugar el 3 de marzo de 2011. Recordando los dibujos que yo hacía a la edad de 7 o 8 años me doy cuenta que desde esa edad deseaba servir como misionero en un país exótico como Colombia. A los 40 años y después de haber trabajado durante varios años como  comercial me dirigí más hacia mi objetivo estudiando teología en Londres.  
 Hoy después de varios años ensenando idiomas en Barcelona (francés e inglés) quiero dar un giro a mi  vida  y me preparo para  ir a trabajar en Colombia como voluntario de la  Fundación SACIAR cuyo lema es: “Un Puente entre la Abundancia y la Carencia” y cuya base bíblica es: “Vosotros dadles de comer” (Lucas 9.13). Esta institución está ubicada en Medellín, la segunda ciudad más grande de Colombia, al Noroeste del país a unos 420 km de Bogotá, la capital. Yo me regocijo con la idea de ir a servir a los más necesitados de los barrios pobres alrededor de la ciudad seguido de  la guerra civil y los desplazamientos forzados de poblaciones enteras. Me doy cuenta que no será siempre fácil y miro a Aquel que me dará la fuerza para cumplir su Voluntad perfecta en todo lugar y en toda ocasión.
Hace 5 años que colaboro con SACIAR; entre los amigos y colaboradores de Europa he recogido entre los años 2004 et 2009 la suma de €6000 (14 millones de  pesos colombianos), con lo que se ha participado en la construcción una escuela y un polideportivo. 
Desde el año 1998 la  Fundación ha podido construir una veintena de Comedores del Corazón con  Templo para atender las necesidades del cuerpo y del alma de los que acuden allí. 
Allí me dedicare a promover la misma y a enseñar idiomas a los niños ya que la Fundación también se ocupa de la educación.
Les agradezco toda colaboración que puedan hacerme  a  nivel económico ingresándolo a la cuenta abajo mencionada y con la regularidad que consideréis ya que no tendré ningún salario. 
Gracias por incluirme en sus oraciones. 
Olivier Henri Udriot
Voluntario Fundacion SACIAR, 
Medellin/Colombia
(00574) 2351088
Muchas gracias por su generosidad, apoyando a este proyecto tan lindo e importante.
viernes, 18 de febrero de 2011
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The Global 
Food Banking
Network
Spring 2011
Dear cyberfriends,
This letter is to announce to you my departure to Medellin, Colombia, in order to serve the neediest of the Colombian society, the children and the elderlies! This will take place on 3rd March 2011. It is since my childhood that I have been waiting for this moment, because while very young I dreamt to go as a missionary in an exotic land just like Colombia, when one looks at the various drawings I was making around the age of 7 or 8 years old. It wasn’t until the age of 40 that I changed drastically when I did theological studies in London. Until that time, I had been a sales rep, a profession that I had practiced for a number of years in the US and Switzerland. 
Today, after a few years of teaching languages (French and English) in Barcelona, I find myself at a crossroad and I am preparing myself to go and live in Colombia to work as a volunteer for the SACIAR Foundation whose motto is: “A bridge between abundance and lack” and whose biblical base is: “Give them yourselves to eat” (Luke 9.13). This institution is located in Medellin, in the North Western part of the country, at 420 km from Bogota, the capital. I am looking forward to go and serve the ones that need help the most in the poorest neighbourhoods of the city where people suffer cruelly from the lack of everything due to the civil war and forced migrations of entire populations.
It’s been 5 years since I started collaborating with SACIAR part time from Europe, and the Direction is waiting for me with opened arms like a missionary ready to serve his neighbour. During the last few years, a school, as well as a Gymnasium have been built, thanks to this cooperation. The money in European or American currencies that we can give to the SACIAR Foundation are rapidly changed into millions of Colombian pesos (COP) and can do a lot.
Until now my work has consisted in collecting funds with the objective to build the above mentioned buildings. Since 1998, the Foundation has been able to build 20 Dining Rooms of the Heart. That way the bodies can be filled and satisfied just as the name of the Foundation indicates rightly: SACIAR = SATISFY. We estimate that as long as a single child is forced to remain naked and hungry in the streets living in a survival mode, we will not be able to let go of our efforts and will have to work towards the Millennium Development Objective (OMD) that is to end poverty by 2015, in accordance with the goal of the 189 States that had met in the year 2000 for that very purpose. It is only a question of solidarity towards the youngest and most vulnerable of the planet: the children and the elderly. 
Once there, my mission will consist not only in continuing to promote the Foundation just like before, but also to teach languages to the children that are more than ready to learn in order to secure a future for themselves. For once out of the shanty town an education has to be given to these youngsters. My passion for languages, history and theology, as well as my experience in teaching will allow me also to share what I know with them. I will also be able to consecrate time for the translation of certain documents in English in order that you, English speaking friends, may receive the various documents of the work in English. 
I would like also to ask you to include me in your prayers, because it is certain that I am going to need it. The task to which I am called will certainly be full of adventures and stories that only God knows for the moment and that we humans can only entrust unto him by faith. In advance I thank you for your attention in this matter.
Please, receive dear cyberfriends, my best greetings. May we cooperate together for a better world where peace, harmony and love can coexist for the sake of our own future together on beautiful planet earth.
Olivier Henri Udriot
08013 Barcelone/Spain
+34/628326899
P.S. the pictures of the latest work can be sent by email to whoever wants them. It has to do with the “Coliseo”, as it is called there, that is the Gymnasium in the neighbourhood “Alta de la Cruz” (Heights of the Cross) which was built this year thanks to your gifts of last year!
Because it is a voluntary long term commitment in favour of the street children and this without a salary, may I ask you to consider a regular financial support (sponsoring) whatever the monthly sum might be. Whatever gift on your part, dear cyberfriends, is welcomed and I thank you in advance for it. 
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